Les rongeurs qui vivent extrêmement longtemps ont perdu certains gènes au cours de leur évolution
Des biologistes moléculaires russes et suédois ont découvert que les rats-taupes nus du Cap, rongeurs à la longévité exceptionnelle, ont perdu au cours de leur évolution certains gènes de la famille CD1, responsables de la reconnaissance de diverses bactéries pathogènes par les cellules T. Cela indique une restructuration majeure de l’architecture du système immunitaire chez ces animaux.