Philosophie de l’ère de l’empire. Néopythagorisme, Platonisme moyen, Eudore et Plutarque, Néoplatonisme, Plotin
Au premier siècle avant JC. e. La République romaine achève sa conquête de la région méditerranéenne et du Moyen-Orient. Les Diadoques furent remplacées par la domination romaine, et désormais l’Occident et l’Orient furent soudés par la puissance des légions romaines. Une nouvelle ère de l’histoire mondiale commence. Cependant, c’est la république qui a conquis le monde entier au premier siècle avant JC. e. elle-même est secouée par des soulèvements sanglants d’esclaves et des guerres civiles. L’aristocratie sénatoriale de la république est impuissante à conserver le pouvoir entre ses mains; des prétendants au pouvoir unique apparaissent constamment, auxquels la république mourante ne peut presque rien faire pour s’opposer. La mort de milliers de citoyens, l’effondrement de l’économie et la perte de foi dans les idéaux originellement romains modifient la psychologie du citoyen romain. Il tente d’échapper au cauchemar sanglant et se dirige vers la vie privée, cherche à remplacer les dieux mourants de ses ancêtres par de nouvelles divinités que l’Orient lui fournit à partir d’un certain temps. L’intensité de la vie religieuse, que le formalisme romain maintenait pour l’instant dans le cadre strict du service des intérêts de l’État, s’accroît. Dans cette société en évolution, il existe une demande pour une nouvelle philosophie, qui aurait pourtant dû apparaître comme une vieille philosophie bien oubliée.