Premier positivisme. Auguste Comte, John Stuart Mill, Herbert Spencer. La philosophie doit contribuer au progrès de disciplines scientifiques spécifiques
Le positivisme est l’un des mouvements les plus influents de la philosophie occidentale des deux derniers siècles. Le positivisme est passé par trois étapes principales dans son développement. La première étape est associée aux enseignements de Comte, Mill et Spencer. La deuxième étape est l’empirio-critique de Mach et Avenarius. Le troisième est le positivisme logique du «Cercle de Vienne» (ou le néopositivisme de Schlick, Carnap, etc.). Les partisans du positivisme sont unis par la conviction qu’il est impossible de construire une «vraie» métaphysique. Du point de vue du positivisme, les affirmations sur l’essence substantielle des choses ne peuvent être de nature scientifique. Rejetant l’ontologie comme pseudoscience intenable, les positivistes ne proposaient nullement l’abolition de la philosophie en tant que telle. Ils pensaient qu’une véritable philosophie («positive») devait contribuer au progrès de disciplines scientifiques spécifiques.