Johann Gottlieb Fichte. Science et science des sciences. Moi et pas-moi
Johann Gottlieb Fichte est né à Rammenau en 1762 et a étudié aux universités d’Iéna et de Leipzig. Sans diplôme, il travaille quelque temps comme professeur au foyer à Zurich. Le tournant du destin de Fichte fut sa connaissance en 1790 des œuvres de Kant. Il se sentit immédiatement comme un kantien et commença à chercher une rencontre avec l’auteur de son système philosophique préféré. La réunion eut lieu en juillet 1791, mais Kant ne montra aucun enthousiasme et Fichte fut déçu. Néanmoins, il réussit quand même à gagner l’approbation du célèbre philosophe. En 1792, il publia anonymement (mais pas intentionnellement) l’ouvrage «Une expérience de critique de toute révélation», qui s’inscrivait dans l’esprit de la critique et fut accepté par beaucoup comme l’œuvre de Kant lui-même.
Gottfried Wilhelm Leibniz. Mathématisation des connaissances humaines, calcul philosophique
Gottfried Wilhelm Leibniz est né à Leipzig en 1646. Dès son plus jeune âge, il s’intéresse à la science. Après avoir obtenu son diplôme, il poursuit ses études à l’Université de Leipzig (1661 – 1666) et à l’Université d’Iéna, où il passe un semestre en 1663. La même année, sous la direction de J. Thomasius, Leibniz défend le travail scientifique «Sur le principe d’individuation» (dans un esprit de nominalisme et en anticipant certaines idées de sa philosophie mature), ce qui lui a valu un baccalauréat. En 1666 à Leipzig, il rédige une thèse de philosophie «Sur l’art combinatoire », qui expose l’idée de créer une logique mathématique, et au début de 1667, il devient docteur en droit, présentant une thèse « Sur des affaires judiciaires alambiquées» à l’Université d’Altdorf.