Six extinctions massives dans l’histoire de la Terre. Sommes-nous confrontés à une septième extinction massive?
Les scientifiques définissent une extinction massive comme l’extinction d’environ les trois quarts de toutes les espèces sur une courte période géologique, soit moins de 2,8 millions d’années, selon The Conversation. À l’heure actuelle, les humains se trouvent au début de la dernière extinction massive, qui se déroule beaucoup plus rapidement que toutes les autres. Depuis 1970, les populations d’espèces vertébrées ont diminué en moyenne de 68%, et plus de 35 000 espèces sont désormais considérées comme en danger critique d’extinction, selon l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Au cours du seul 20e siècle, quelque 543 espèces de vertébrés terrestres ont disparu, selon un article de recherche publié dans la revue PNAS.
Causes de l’extinction du Permien-Trias: surcharge atmosphérique en dioxyde de carbone VS impulsion mortelle de rayonnement ultraviolet
À la fin du Permien, il y a 252 millions d’années, la Terre a été dévastée par une extinction massive qui a anéanti plus de 90 % des espèces de la planète. Comparée à d’autres extinctions massives, la guérison après la Grande Mort a été lente : il a fallu au moins 10 millions d’années pour que la planète se repeuple et commence à retrouver sa diversité. La plus grande extinction massive de l’histoire de la Terre pourrait avoir été provoquée par un puissant cycle El Niño. Une impulsion mortelle de rayonnement ultraviolet (UV) pourrait également avoir joué un rôle dans la plus grande extinction massive sur Terre, suggèrent les grains de pollen fossilisés.
La population de nos ancêtres il y a 930 000 ans était réduite à 1 280 individus reproducteurs
L’étude montre que l’humanité ne doit son existence qu’à 1 280 personnes qui ont failli disparaître. Une nouvelle méthode d’estimation de la taille des populations anciennes a révélé le potentiel de quasi-disparition de l’humanité. Les chercheurs estiment que la population de nos ancêtres au Pléistocène est tombée à 1 280 individus reproducteurs.