Les humains, les tortues géantes et d’autres animaux possèdent des gènes responsables de la réparation de l’ADN, notamment de la réparation correcte et de l’autodestruction des cellules ayant subi de graves mutations.
Selon une étude menée par des scientifiques de l’Université de Buffalo aux États-Unis, les tortues géantes possèdent des copies supplémentaires de gènes impliqués dans ce qu’on appelle l’apoptose. Il s’agit d’un processus d’autodestruction cellulaire qui protège les tortues des méfaits du vieillissement, dont le cancer. Des tests en laboratoire effectués sur des tortues géantes des îles Galapagos ont confirmé la présence d’un mécanisme de protection similaire chez ces animaux, rapporte la publication en ligne InoSMI, citant un article de la publication Al Arabiya des Émirats arabes unis.
Des biologistes de l’Université de Californie à Berkeley ont identifié des gènes associés à une durée de vie extrêmement longue chez certaines espèces de perches du Pacifique. Les gènes découverts sont responsables du maintien de la structure de l’ADN, régulent la division cellulaire et la mort cellulaire, et sont également des régulateurs immunitaires, rapporte la revue Science.
La durée de vie des vertébrés est très variable : certains animaux ne vivent que cinq semaines (le gobie pygmée) tandis que d’autres vivent 400 ans (le requin du Groenland). L’un des animaux les plus anciens est le bar des Aléoutiennes, Sebastes aleutianus. Ce poisson, originaire de l’océan Pacifique, atteint un mètre de long et peut vivre plus de 200 ans. Mais son parent, le petit bar Sebastes viviparus, ne vit que 11 ans. La durée de vie des vertébrés terrestres est souvent liée à la taille du corps : plus l’animal est gros, plus il vit longtemps. Ainsi, même des espèces étroitement apparentées peuvent avoir une espérance de vie très différente, ce qui indique que le « secret de la longévité » pourrait résider dans des gènes uniques, écrit le magazine en ligne nplus1.ru.
Les humains possèdent des gènes responsables de la réparation de l’ADN, c’est-à-dire de la réparation correcte et de l’autodestruction des cellules ayant subi de graves mutations. C’est exactement à quoi ressemble le gène STK17A. Moins de mutations se sont accumulées dans l’ADN des centenaires ; une mutation qui se produit dans l’ADN d’une cellule particulière affecte la vie de cette cellule et de tous les « descendants » qui en découleront lors de la division. Ils peuvent être inoffensifs et parfois même utiles, mais le plus souvent ils sont nocifs. Par conséquent, moins les cellules du corps accumulent de mutations, mieux elles fonctionnent. Plus une personne vit longtemps, plus ses cellules se sont divisées ou réparées (« réparées » la molécule d’ADN) et plus elles ont accumulé de mutations.
D’ici la fin du 21e siècle, les gens pourront vivre jusqu’à 130 ans, et la limite de l’espérance de vie atteindra 180 ans, ont conclu des scientifiques de HEC Montréal de l’Université de Montréal en analysant des données statistiques, écrit le Daily Mail.