Le froid hivernal 2021 a commencé plus tôt que prévu

Le mont Fuji au Japon était recouvert de neige un mois plus tôt, une tempête de neige a fait rage à Krasnoïarsk, de la neige est tombée dans la région de Stavropol et une vague de froid record à Minsk a été enregistrée au cours des cent dernières années. En général, les climatologues prédisent un hiver rigoureux et enneigé.

En Biélorussie, la température quotidienne moyenne de l’air était inférieure de 2 à 3 °C aux valeurs à long terme et, dans certains endroits, de 5 °C. Dans certaines agglomérations, des températures record ont été enregistrées. Ainsi, dans la capitale de la Biélorussie, Minsk, tôt le matin du 9 octobre, le thermomètre est tombé à -3,6 °C ; le précédent minimum absolu (-2,1 °C) durait depuis 1925.

Le mont Fuji, au Japon, culminant à 3 776 m, a été recouvert de neige 25 jours plus tôt que d’habitude et 21 jours plus tôt que l’année dernière. Un employé du bureau météorologique local de Kofu a remarqué le 7 septembre un sommet blanc légèrement poudré.

Dans le sud de la Russie, fin octobre, la neige a recouvert la région de Stavropol et Stavropol lui-même, bien que la station météorologique locale n’ait pas enregistré l’enneigement. Dans le territoire de Krasnodar, Adygea et Karachay-Tcherkessia, à la même altitude que Stavropol, une couverture neigeuse de 1 à 4 cm s’est formée. Les tempêtes de neige étaient beaucoup plus fortes dans les montagnes – de véritables congères hivernales s’y étaient déjà formées.

Le pôle Sud a connu « l’hiver » le plus froid de l’histoire de l’humanité, avec une moyenne de -61,1°C en Antarctique entre avril et septembre 2021. Cela a été rapporté par Electroverse.net. Il s’agit de la période de 6 mois la plus froide jamais enregistrée dans la région et elle a dépassé la précédente période la plus froide de -60,6°C datant de 1976 (cycle faible 20 minimum solaire) ; En juin, juillet, août et septembre de cette année, la température moyenne de chacun de ces mois est tombée en dessous de -60 °C – un phénomène qui n’a été observé que 3 fois dans le passé : en 1971, 1975 et 1978.

Dans le même temps, l’Organisation météorologique mondiale (OMM), travaillant sous les auspices de l’ONU, a reconnu un nouveau record de température en Antarctique au cours des mois d’été en Antarctique. Le 6 février 2020, la station météorologique argentine Esperanza a enregistré un réchauffement de 18,3 °C sur la péninsule Antarctique.

Les météorologues signalent une possible intensification du transfert des masses d’air d’ouest en est. En conséquence, une grande partie du pays connaîtra plus de pluie que d’habitude. Les anomalies les plus significatives seront observées dans le sud de la Russie, dans les cours supérieurs de la région de l’Ob, de l’Ienisseï, du Baïkal, ainsi que dans le nord de l’Extrême-Orient. La persistance d’importantes masses de glace dans l’Arctique aura un impact significatif sur les conditions hivernales de l’hémisphère Nord. Dans une telle situation, le vortex circumpolaire, qui se forme dans l’atmosphère libre au-dessus du pôle, sera plus puissant. En d’autres termes, on s’attend à une augmentation des chutes de neige cet hiver.